Finis les préjugés et autres idées reçues sur les caves coopératives
Chacun le sait, une cave coopérative est une structure qui regroupe des vignerons indépendants qui en sont les propriétaires. A ce titre, la cave n’achète pas le raisin ou le moût aux vignerons mais le transforme et le vend pour leur compte.
Il est déjà bien connu que les caves coopératives ont un système de fonctionnement mis au service de la qualité, du maintien d’une viticulture familiale, de la solidarité et de l’entraide entre les coopérateurs, de la protection de l’environnement, des salariés et des consommateurs.

Une opposition injustifiée
Eliminons d’emblée les mauvais élèves qui existent partout, aussi bien en caves coopératives qu’en indépendants. Pour les autres, largement majoritaires, les différences entre les caves coopératives et les viticulteurs indépendants sont quasi inexistantes : mêmes méthodes de vinification, du personnel qualifié, des conseillers et laboratoires d’analyses identiques, outils de travail performants et surtout sélection des terroirs, des qualités et des cépages, avec des vinifications et élevages adaptés à chacun des caractères exprimés qui donnent lieu à une gamme étoffée.


L’approche artisanale de l’Union des Caves du Médoc
40 vins différents produits sur 350 hectares de vignoble, soit une moyenne de 8,75 ha par produit ! C’est largement en dessous de la moyenne du Médoc ou de Bordeaux dont certaines grandes propriétés indépendantes, classées ou pas, peuvent produire plusieurs centaines de milliers de bouteilles d’une seule qualité et marque. Nous sommes donc très loin d’une approche industrielle, bien au contraire, c’est la variété qui prime !
